La Pataterie FC est un club de football amateur fondé en 1798, dans le sillage de la Révolution française. Ancré dans les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, le club est né de la volonté de créer une communauté sportive rassemblée autour du football, encore balbutiant en France à l’époque. Le nom du club, La Pataterie, rend hommage à la pomme de terre, aliment de base redécouvert à grande échelle après les famines révolutionnaires, et devenu un symbole de résistance populaire et de solidarité entre les classes. Ce nom incarne ainsi l’esprit du club : simple, nourricier, et profondément enraciné dans le quotidien du peuple.
À l’origine, La Pataterie FC entretenait d’excellentes relations avec un autre club local, le FC Djoufara, fondé quelques années plus tard par un groupe de notables et de penseurs éclairés. Les deux clubs coopéraient souvent pour organiser des événements culturels, sportifs et festifs dans la région. Cependant, la relation entre les deux entités s’est brusquement détériorée au début du XIXe siècle, suite à un désaccord retentissant.
En 1804, lors de la première Fête Communale de la Marmelade, un jury composé de membres des deux clubs devait élire la meilleure confiture artisanale. La victoire fut attribuée à une confiture de groseille produite par une membre du FC Djoufara, au grand dam de La Pataterie FC, dont la représentante, fervente défenderesse de la confiture de pomme de terre sucrée (recette ancestrale), s’estimait lésée par un vote "corrompu et injuste". L’incident, connu localement sous le nom de la Crise de la Cuillère d’Argent, marqua le début d'une fracture profonde entre les deux clubs.
Depuis cet épisode culinaire, la rivalité entre La Pataterie FC et le FC Djoufara s’est intensifiée et s’est transposée progressivement sur le terrain de football. Ce différend, né d’un simple différend de goût, s’est chargé d’une dimension identitaire forte : d’un côté, La Pataterie FC, enracinée dans la tradition populaire, fière de ses origines modestes et de sa cuisine rurale ; de l’autre, le FC Djoufara, plus élitiste, prônant un certain raffinement et une vision plus aristocratique de la culture.
Aujourd’hui, cette rivalité dépasse largement le cadre sportif et a pris une dimension presque mythologique dans le paysage amateur régional. Chaque rencontre entre les deux clubs est marquée par une tension palpable et une animosité persistante. Le conflit, d’abord symbolique, a connu une escalade notable en 2025 lorsque Michou, joueur emblématique de La Pataterie FC et figure médiatique locale, se mit en colère dans Lisieux, dû à sa rupture tragique avec Elsa Bois. Dans les semaines suivant cet événement, Michou a mystérieusement disparu à la veille d’un match décisif contre le FC Djoufara. L’enquête a révélé qu’il avait été brièvement kidnappé par des individus proches du FC Djoufara, dans ce qui fut qualifié de tentative d’intimidation et de déstabilisation psychologique. Bien que libéré sain et sauf, cet acte a profondément marqué l’histoire du club et durci encore davantage les relations entre les deux formations.
Notre Équipe
Armand « El Mágico » Bodineau
Né avec un ballon dans les pieds, Armand incarne le football dans toute sa splendeur. Brésilien de naissance et passionné depuis toujours, il a affûté son talent dans les ruelles et terrains de fortune, là où seul le vrai jeu compte. Dribbles déroutants, toucher de balle soyeux et flair offensif naturel : il possède cette magie des favelas qui fait rêver.
Vainqueur du Tournoi des Collèges, il a déjà prouvé qu’il sait briller quand la pression est au maximum. Contrairement à ses adversaires, il a déjà fait l’amour – et ça se ressent dans son jeu : fluide, sûr de lui, imprévisible. Son expérience également en basketball avec la légendaire équipe internationale des California´s Firestorm, l’équipe mythique de l’Ouest du Michigan, lui confère un jeu aérien et une détente impressionnante.
Sur le terrain, El Mágico allie technique, intelligence et une touche d’arrogance bien placée. Toujours prêt à lâcher une blague pour détendre l’atmosphère, il est autant un showman qu’un compétiteur redoutable. Avec lui, La Pataterie gagne un maestro capable de faire basculer un match en une action.
Jeremy Renard, dit « Le Bûcheron »
Passé par le CAL Lisieux pendant trois ans, Jeremy a perfectionné son jeu de manière peu conventionnelle : en jouant pieds nus sur les terrains de camping durant les vacances. Une approche qui lui a forgé une résistance hors du commun.
Son objectif est clair : réduire ses adversaires en purée tout en gardant la patate. Surnommé Le Bûcheron, ce guerrier du terrain s’entraîne en dehors des matchs en coupant du bois et en pratiquant les arts martiaux, ce qui lui confère une puissance physique impressionnante.
Mais derrière cette force brute se cache un joueur respectueux, qui mise sur une intensité de jeu maîtrisée et une efficacité redoutable. Toujours en place, il incarne l’esprit combatif et discipliné de La Pataterie FC.
Jordan Van Steen, « Le Stratège »
Passé brièvement par le CAL Lisieux – une semaine, pour être précis – Jordan a rapidement compris que son véritable atout n’était pas la puissance brute, mais la tête. Grand amateur d’échecs, il analyse le jeu comme une partie où chaque déplacement compte, anticipant les actions adverses avec une précision redoutable.
Son approche du football est unique : jamais réellement entraîné, il compense par un talent naturel pour la technique, comme si le ballon obéissait à sa volonté. Son sens du jeu affûté ne vient pas seulement de ses parties d’échecs, mais aussi de ses heures passées sur FIFA, où il peaufine ses tactiques et teste des stratégies dignes des plus grands entraîneurs.
Surnommé Le Stratège, il incarne la vision et l’intelligence de jeu de La Pataterie, organisant les offensives avec un calme imperturbable et trouvant des solutions là où d’autres voient des impasses. Et avec son nez parfaitement profilé, il bénéficie d’un aérodynamisme hors pair, optimisant chacun de ses déplacements sur le terrain
Lubin Chauffray, alias « Le fou du bus »
Après une multitude de clubs créés et tombés dans l’oubli, Lubin n’a jamais renoncé. Chaque échec n’était qu’une étape, chaque chute un apprentissage. Aujourd’hui, il est de retour avec l’œuvre de sa vie : La Pataterie FC. Capitaine, gardien et âme de l’équipe, il incarne la résilience, le leadership et la folie douce qui font la légende des plus grands.
Ancien capitaine des mythiques California Firestorm, Lubin sait ce que signifie porter une équipe sur ses épaules. Il est l’ultime rempart, prêt à tout pour défendre ses cages, quitte à s’exposer… littéralement. Nudiste assumé, il n’hésite pas à se mettre à nu – dans tous les sens du terme. Conscient de son record du monde du plus petit pénis, il en fait une force, prouvant que la véritable grandeur ne se mesure pas en centimètres mais en caractère.
Musclé, charismatique, formé au théâtre, il joue son rôle à la perfection : celui d’un capitaine prêt à tout pour mener son équipe vers la gloire.
Martin Schiltz, alias « Le Pilote »
Jamais passé par un club, Martin n’a pourtant rien à envier aux joueurs formés sur le terrain. Grand passionné de voitures, il aborde le football comme une course : vitesse, trajectoire, et surtout, une frappe surpuissante digne des meilleurs. Peu importe la distance, quand il arme son tir, c’est un véritable boulet de canon qui part, laissant gardiens et défenseurs sur place.
S’il manque d’expérience, il compense par un instinct naturel pour les gestes décisifs. Comme au volant, il sait quand accélérer, quand temporiser et surtout, comment surprendre ses adversaires en pleine ligne droite. Son jeu, c’est la vitesse et la puissance, sans fioritures mais diablement efficace.
Surnommé Le Pilote, il incarne la spontanéité et la fougue de La Pataterie FC, capable de changer le cours d’un match en un éclair avec une frappe venue d’ailleurs.
Arthur « Michou » Beslon, alias « La Légende »
Dans les rues de Lisieux, tout le monde connaît Michou. Plus qu’un joueur, il est une institution, un mythe vivant du football local. Petit par la taille mais immense par le talent, Michou a tout connu : six ans de football, une carrière brillante en ping-pong où il a dominé les tables, et surtout, il est le fondateur de la célèbre Rodaverie de Lisieux. Mais aujourd’hui, il a tourné la page. Il a quitté la Rodaverie pour rejoindre La Pataterie et enfin accomplir son rêve.
S’il avait déjà la hargne sur le terrain, sa récente rupture avec Elsa l’a transformé en véritable machine de guerre. Il n’est plus là pour plaisanter, il veut tout rafler, tout écraser, gagner coûte que coûte. Son agilité, sa vitesse d’exécution et son intelligence de jeu en font un adversaire imprévisible et redoutable.
Dans les vestiaires, on parle encore de ses exploits. Michou n’est pas un simple joueur, il est une légende en mission.
Quentin Guérin, alias « Le Chill Guy »
Une légende des cages, un esprit libre, un coach atypique. Quentin Guérin, c’est 10 ans d’expérience, un passage par les Cheminots, le CAL et Moyaux, et une carrière marquée par une polyvalence rare. Gardien 24h/24, il était capable de tout faire sur un terrain – du moment que ça ne demandait qu’un contrôle et une passe.
Mais le temps a passé. À la retraite depuis un an, il a troqué les gants pour le tableau tactique, formé à l’art du coaching par Pep Guardiola lui-même. Sa vision du jeu est limpide, sa gestion du groupe millimétrée, et son flegme légendaire apaise les tensions les plus explosives. Un vrai chill guy.
En dehors des terrains, c’est un esprit libre, un artiste. Flûtiste, skateur, mec ultra cool. Mais derrière cette façade décontractée, un démon le ronge. Alcoolique discret, il passe ses soirées à boire seul dans sa chambre d’hôtel, un poids qui l’empêche de remettre les crampons. C’est pourquoi il reste sur le banc, là où il excelle désormais.
Romain Patey, alias « Le Hacker »
Passé par un club pendant six mois – mais inutile de donner des noms, on n'est pas là pour se la raconter – Romain a déjà une petite expérience du terrain. Pourtant, c’est derrière un écran qu’il brille le plus, entre lignes de code et sessions de gaming intensives.
Sur le terrain, il joue comme un processeur overclocké : analyse rapide, prises de décisions instantanées et exécution chirurgicale. Son jeu, c’est l’optimisation. Il ne court pas pour rien, chaque déplacement est pensé, chaque passe est un algorithme millimétré. Malgré son homosexualité, il ne manque jamais une occasion d’imposer son style, que ce soit avec une passe bien sentie ou une frappe venue d’ailleurs.
Sa plus grande force ? Son intelligence de jeu. Il voit les ouvertures comme une IA ultra-entraînée et trouve des solutions avant même que ses adversaires aient chargé la mise à jour. Et quand il décide de frapper, il envoie un véritable missile, sans bug ni latence.
Valery Demarquay, dit « Le Fantôme Russe »
Passé par le CAL – mais inutile de trop s’attarder là-dessus, il préfère laisser parler le terrain – Valery a du ballon dans les pieds et du mystère dans l’attitude. Toujours absent en cours, il est plus difficile à attraper qu’une connexion Wi-Fi en Sibérie, mais quand il est là, il marque les esprits.
Sur le terrain, Valery joue comme un agent secret en mission : déplacements furtifs, infiltrations millimétrées et frappes silencieuses mais létales. On croit l’avoir perdu de vue, et pourtant, au moment où on s’y attend le moins, il surgit dans la surface et punit la défense adverse avec la froideur d’un hiver moscovite.
Sa plus grande force ? Son imprévisibilité. Comme un bon espion, il ne laisse jamais d’indices sur son prochain mouvement. Il peut disparaître pendant 89 minutes et réapparaître à la 90e pour planter le but de la victoire. Certains disent qu’il a un don, d’autres pensent juste qu’il a trop regardé James Bond.